Qu’est-ce que la connectivité IoT ?

Un contrat d’infogérance désigne le fait de confier la gestion de son système informatique à une entreprise externe. Externaliser son SI offre également la possibilité d’accéder à une variété de profils (ingénieurs réseaux, experts en cybersécurité, techniciens…), de manière ponctuelle, tout en maintenant un budget raisonnable.
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Du bracelet qui compte vos pas à la cafetière programmable depuis votre smartphone, les objets connectés se multiplient à vitesse grand V. Mais comment fonctionnent-ils vraiment ? Il ne s’agit pas d’un tour de magie, mais d’un protocole nommé la connectivité IoT.

D’ici quelques années, le monde comptera près de 30 milliards d’objets connectés IoT. Posant ainsi un véritable défi aux entreprises : comment faire communiquer tous ces équipements avec efficacité pour optimiser leur rendement ? La connectivité IoT sécurisée est devenue leur nouveau cheval de bataille des grandes marques.

5G, le WiFi, le Bluetooth… Cet article vous explique en détail comment ces rénovations technologiques communiquent entre elles. Vous ne vous y perdrez plus !

Définition de la connectivité IoT

Qu’est-ce que la connectivité IoT ?

Pour faire simple, la connectivité IoT, c’est le système nerveux des machines. C’est tout ce qui permet à votre objet connecté IoT d’envoyer et recevoir des infos sans que vous n’ayez rien à faire. Les objets connectés communiquent entre eux pratiquement sans intervention humaine.

Ces appareils liés à la connectivité IoT sécurisée ont leur propre « langage » pour communiquer. Il s’git de protocoles nommés MQTT ou Zigbee – des termes essentiellement connus et compris par les ingénieurs qui travaillent dessus. L’essentiel à retenir ? Ces algorithmes sont conçus pour fonctionner sur des appareils minuscules avec des batteries qui doivent tenir des années.

Il existe plusieurs sortes de technologies : certaines fonctionnent sur quelques mètres de distance, comme le Bluetooth, tandis que d’autres peuvent envoyer des signaux à des kilomètres. Certaines connectivités IoT sécurisées transmettent des vidéos en haute définition, d’autres envoient juste quelques octets de données par jour.

 

Importance de la connectivité pour les objets connectés

Sans une bonne connectivité IoT, même l’objet connecté IoT le plus sophistiqué devient impuissant.

Prenez les montres connectées. Elles peuvent mesurer votre rythme cardiaque, compter vos pas, analyser votre sommeil… À moins que la connexion de votre montre bug avec le réseau soit entravée toutes les dix minutes. C’est aussi le cas de votre caméra si vous ne savez pas comment connecter la caméra Yi IoT. En effet, celles-ci sont connues pour faire des caprices en matière de connexion au WiFi !

Pour les professionnels, les enjeux sont encore plus grands. Une usine dotée de capteurs peut économiser des fortunes en maintenance… à condition que ses capteurs communiquent correctement via une connectivité IoT sécurisée. Notez qu’une seule connexion interrompue peut arrêter toute une chaîne de production.

Lla sécurité est aussi un enjeu de taille. En effet, personne n’a envie que son système domotique se fasse pirater. Ou pire, que des données industrielles sensibles se retrouvent dans la nature à cause d’une faille dans la connectivité IoT.

Critères pour choisir une technologie IoT

Se lancer dans un projet d’objet connecté IoT sans réfléchir à la connectivité IoT, c’est comme acheter une voiture de course pour rouler uniquement en centre-ville. Ainsi, chaque cas d’usage nécessite sa propre solution de connectivité IoT. Pas question d’utiliser un moyen inapproprié pour récolter avec succès les fruits de son travail !

Portée et type de connexion

La distance que doivent parcourir les données conditionne entièrement le choix de la technologie à adopter. Pour surveiller des plantes d’intérieur, le Bluetooth suffit amplement. Pour connecter des compteurs d’eau éparpillés dans plusieurs endroits, mieux vaut se tourner vers le LoRaWAN ou le NB-IoT. Et pour suivre un container qui traverse les océans ? Seule la connectivité IoT par satellite peut y parvenir. La question de la portée implique aussi celle de la topologie réseau : communication directe ou maillée, via des passerelles ou peer-to-peer utilisant la connectivité IoT sécurisée… Vous l’avez compris : tout dépend de la dispersion géographique des appareils à connecter.

 

Consommation énergétique des dispositifs IoT

L’électricité est indispensable pour faire fonctionner les objets connectés IoT. Un capteur fonctionnant sur batterie dans un endroit difficilement accessible doit pouvoir tenir des années sans maintenance. Impossible d’envisager la 4G ou le WiFi dans ce cas : ces deux technologies sont réputées pour être (trop) gourmandes en énergie. La connectivité IoT de type LPWAN (Low Power Wide Area Network) devient alors nécessaire. À l’inverse, une caméra Yi IoT branchée sur secteur peut utiliser des protocoles énergivores comme le WiFi pour transmettre ses flux vidéos sans souci. L’autonomie attendue des capteurs détermine largement la technologie à privilégier, que ce soit connectivité IoT sécurisée ou autres.

 

Bande passante et transfert de données

Un capteur de température qui envoie quelques octets par heure n’a pas les mêmes besoins qu’une caméra de surveillance HD. La quantité de données à transférer influence directement le choix technologique. Une connectivité IoT basée sur Sigfox, par exemple, limite le volume de données, mais elle offre en contrepartie une excellente couverture et une faible consommation. Pour des transferts plus volumineux, les réseaux cellulaires comme la 5G s’imposent, malgré un besoin énergétique nettement supérieur. La fréquence de communication par rapport aux objets connectés IoT constitue également un facteur décisif pour opter pour une connectivité IoT sécurisée.

 

Environnement d’application

Une connectivité IoT sécurisée en milieu industriel ne ressemble en rien à celle d’un appartement. Les interférences électromagnétiques, la présence de structures métalliques, l’humidité ou les températures extrêmes influent considérablement sur la propagation des ondes. Un capteur installé dans une mine souterraine aura besoin d’une technologie différente de celui placé en plein champ. L’environnement dicte également le niveau de robustesse nécessaire. En effet, un réseau défaillant dans un hôpital peut avoir des conséquences autrement plus graves que dans un système d’arrosage automatique.

 

Budget et rentabilité

L’argent reste le nerf de la guerre en matière de connectivité IoT sécurisée. Le coût total d’une solution de connectivité IoT ne se limite pas au prix des modules radio. Il faut aussi compter les frais d’abonnement, l’infrastructure réseau, la maintenance, et même la consommation énergétique. Certaines technologies relatives à objet connecté IoT, comme le Sigfox ou le LoRaWAN, nécessitent des abonnements mensuels pour chaque appareil. D’autres, comme Zigbee, demandent un investissement initial plus important en passerelles locales. Notez que le retour sur investissement attendu du projet doit guider ce choix économique, en tenant compte de la durée de vie prévue des équipements.

Présentation des principales technologies IoT

Le monde de la connectivité IoT rassemble un ensemble d’équipements et d’installations où chaque type de matériel a sa spécialité. Certaines technologies se caractérisent par leur vitesse, d’autres par leur portée ou leur consommation énergétique. Il faut juste trouver des compromis intelligents adaptés à chaque usage. Voici un tour d’horizon des principales options disponibles en connectivité IoT sécurisée pour connecter vos gadgets, chacune présentant ses propres forces et faiblesses.

Connectivité cellulaire : 2G, 3G, 4G LTE, 5G, NB-IoT

Les réseaux cellulaires constituent la colonne vertébrale de nombreux objets connectés IoT. Leur principal atout ? Ils assurent une couverture quasi universelle en zones habitées. Plus besoin de déployer une infrastructure dédiée, vu qu’elle existe déjà !

La 2G et la 3G, qui sont en voie d’extinction dans plusieurs pays, restent néanmoins utilisées pour des applications basiques. En effet, la 4G LTE offre un bon équilibre entre bande passante et consommation, surtout avec ses variantes Cat-M1 spécialement conçues pour une connectivité IoT sécurisée. Quant à la 5G, elle promet des débits stratosphériques et une latence moindre, parfaits pour les applications critiques comme les véhicules autonomes.

La vraie révolution cellulaire pour l’IoT se dévoile dans le NB-IoT (Narrowband-IoT). Cette technologie utilise les réseaux mobiles existants, mais avec une approche minimaliste qui présente une faible consommation et une couverture étendue, idéales pour les capteurs statiques. Sa capacité à pénétrer des bâtiments surpasse largement les autres options cellulaires, permettant de connecter des compteurs situés au fond de sous-sols. Ainsi, il ne suffit pas de savoir comment connecter la caméra Yi IoT ; il faut aussi savoir faire marcher les objets IoT connectés.

Le revers de la médaille : les abonnements mensuels par appareil peuvent représenter une somme d’argent élevée.

 

Technologies LPWAN : LoRa et SigFox

Le nom LPWAN (Low Power Wide Area Network) résume parfaitement la promesse : longue portée et faible consommation. Ces réseaux sont conçus spécifiquement pour les objets IoT connectés qui envoient peu de données, mais doivent tenir des années avec une simple pile.

En recourant à la connectivité IoT sécurisée, le LoRa permet de couvrir plusieurs kilomètres avec une seule antenne, même en milieu urbain. Son architecture ouverte offre deux options : déployer son propre réseau privé ou utiliser des réseaux publics comme LoRaWAN. Les agriculteurs l’apprécient pour surveiller leurs champs éloignés sans une infrastructure coûteuse.

SigFox, pionnier français en connectivité IoT sécurisée, propose une approche différente avec un réseau mondial. Ultra-économe en énergie, cette technologie est conçue pour transmettre quelques octets quotidiens sur de longues distances. Elle est idéale pour signaler l’état d’ouverture d’une porte ou le niveau d’une citerne, mais elle montre ses limites pour des données plus volumineuses.

Ces technologies illustrent parfaitement le principe de « slow-tech » appliqué à la connectivité IoT ; pourquoi gaspiller de l’énergie pour transmettre rapidement une information non urgente ?

 

WiFi et Bluetooth : usages locaux

Pour la connectivité IoT sécurisée de proximité, WiFi et Bluetooth règnent sans partage. Présents dans tous les smartphones et ordinateurs, ils offrent l’avantage d’une compatibilité universelle.

Le WiFi, gourmand en énergie, mais puissant, convient parfaitement aux objets connectés branchés sur secteur nécessitant une bande passante généreuse. Les caméras IoT connectées l’utilisent massivement pour transmettre leurs flux vidéo. Pour profiter de cette technologie, il est alors indispensable de savoir comment connecter caméra Yi IoT. Par ailleurs, il faut savoir que la norme récente WiFi HaLow (802.11ah) tente de corriger les défauts historiques du WiFi pour l’IOS, dont une portée limitée et une consommation excessive.

Le Bluetooth, notamment dans sa version Low Energy (BLE), s’est réinventé pour les usages IoT. Sa consommation minimaliste permet de faire fonctionner des balises pendant des mois grâce à une pile. Son écosystème mesh récent autorise des communications de périphérique à périphérique, créant ainsi des réseaux auto-organisés adaptés à la domotique. La portée reste cependant limitée à quelques dizaines de mètres.

Ces technologies de connectivité IoT sécurisée souffrent d’une faiblesse commune. En effet, leur dépendance à des passerelles pour communiquer avec le cloud ajoute des complexités et des points de défaillance potentiels.

 

Connectivité satellitaire pour zones reculées

La connectivité IoT par satellite étend la couverture littéralement à l’échelle planétaire, des déserts aux océans.

Historiquement chère et encombrante, cette solution se démocratise grâce aux nanosatellites en orbite basse. Des acteurs comme Hiber ou Astrocast proposent des modules compacts qui communiquent directement avec leurs constellations spatiales.

Cette approche révolutionne le suivi des opérations en zones isolées en utilisant des bouées océaniques, des pipelines dans le désert ou des stations météo en montagne. La latence est toujours élevée et le débit limité, mais l’essentiel est assuré : la donnée arrive à destination.

L’émergence des opérateurs comme Starlink va encore bouleverser ce secteur, mais pour l’heure, la connectivité IoT satellitaire reste principalement adaptée aux cas d’usage critiques pour lesquels aucune alternative terrestre n’existe. Néanmoins, son coût est encore prohibitif pour des déploiements massifs.

Applications concrètes de la connectivité IoT

La connectivité des objets IoT connectés n’a de sens que si elle sert un objectif concret. Petit tour d’horizon des domaines où l’IoT change vraiment la donne, avec des exemples tangibles.

IoT en santé : surveillance à distance des patients

La connectivité IoT sécurisée apporte une solution partielle, mais efficace, dans le domaine hospitalier. Il s’agit de bracelets qui surveillent les constantes vitales des cardiaques à domicile. Des piluliers connectés vérifient aussi si le patient a bien pris ses médicaments. Des patchs cutanés analysent la glycémie sans piqûre. Ces objets IoT connectés permettent alors de sauver des vies. En détectant précocement les problèmes, ils offrent l’opportunité d’intervenir avant une catastrophe, tout en libérant des lits d’hôpital pour d’autres patients. Pour que tout fonctionne correctement, il faut savoir entre autres comment connecter une caméra Yi IoT.

 

IoT dans l’industrie : maintenance prédictive

Les pannes sont la hantise des industriels. Une ligne arrêtée, et ce sont des milliers d’euros qui partent en fumée chaque heure. La connectivité IoT change complètement la donne. Des capteurs, collés sur les machines, détectent des vibrations anormales, des surchauffes ou des bruits suspects bien avant qu’une panne ne survienne. Plus besoin d’attendre la casse, car on peut réparer pendant les temps morts programmés. Une usine automobile allemande a réduit de 30 % ses temps d’arrêt grâce à ces mouchards électroniques.

 

IoT en logistique : suivi des flottes en temps réel

« Votre colis est en cours d’acheminement ». Cette phrase générique qui apporte autant de réponses que de questionnements appartient désormais au passé. Les camions, les bateaux et même les chariots élévateurs sont maintenant bardés de puces qui signalent leur position, leur vitesse et leur état en temps réel. Le chef d’entreprise sait exactement où se trouve sa flotte de véhicules. Grâce à la connectivité IoT les clients reçoivent l’heure de livraison précise. Les chauffeurs n’ont plus à remplir de paperasse, tout est automatisé. Les vols et pertes de marchandises ont chuté depuis l’adoption massive de ces technologies. La transparence a remplacé l’approximation.

 

Smart city : gestion des infrastructures

Les villes se réinventent grâce à la connectivité IoT, sans faire les gros titres. À Barcelone, des capteurs enterrés indiquent les places de parking libres, réduisant de 30 % le temps de recherche. À Nice, l’éclairage public s’adapte à la présence des passants, économisant 80 % d’électricité. À Lyon, des poubelles faisant partie des objets IoT connectés signalent quand elles sont pleines, optimisant ainsi les tournées des éboueurs. Ces exemples de connectivité IoT sécurisée montrent que l’IoT n’est pas qu’un rêve de geeks : c’est avant tout du bon sens appliqué aux problèmes quotidiens avec un retour sur investissement mesurable.

 

Domotique : intégration des appareils connectés

La maison intelligente a dépassé le stade du gadget pour devenir réalité. Maintenant, le chauffage s’adapte aux habitudes de la maisonnée, l’arrosage tient compte de la météo, les volets se ferment seuls au crépuscule… Ces automatismes de la connectivité IoT simplifient la vie tout en réduisant les factures. Une famille moyenne économise environ 15 % sur sa consommation énergétique grâce à ces systèmes. L’aspect sécuritaire de la connectivité IoT sécurisée n’est pas en reste, car vous bénéficiez d’une alerte fuite d’eau, d’une détection de mouvement, d’une surveillance des personnes âgées…

Notez que la domotique en IoT objet connecté ne remplace pas le bon sens, mais le complète intelligemment.

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